Le musée du scottish kiltmaker center

Tout commence par le tissage du tissu nécessaire à la confection du tweed. Voici un métier à tisser ancien, qui servait encore voici quelques dizaines d’années.

Aujourd’hui, le tartan, de même que les autres tweeds, est tissé sur de grands métiers à tisser entièrement automatiques, sauf à Harris où le tissage est encore obligatoirement manuel.

Contrairement à la légende, le dessin des tartans n’est lié aux différents clans que depuis une époque relativement récente : le dix neuvième siècle en général.

Aujourd’hui, chaque clan (et chaque famille écossaise ou d’origine écossaise se ratache à un clan) a son tartan, et les écossais du monde entier peuvent se faire confectionner un kilt à leurs couleurs.

Initialement, le kilt se portait un peu comme la toge romaine. Il s’agissait d’une longue couverture dans laquel les écossais s’enroulaient.

La firme Hector Russell est particulièrement fière d’avoir réalisé les costumes pour le film Bravehearth, qui est l’histoire du héros écossais William Wallace. Il parait que la confection de ces costumes a été faite en collaboration avec des historiens spécialistes de cette époque, pour s’approcher au mieux de la réalité historique.

Des mannequins présentent divers uniformes utilisant les tartans.

Dont les célèbres "Black Watch", créés à la suite de l’invasion de l’Ecosse par les troupes du Général Wade au milieu du XVIIIem siècle. Il parait les écossais qui servaient dans les Black Watsch à l’époque étaient systématiquement affectés dans une région différente de leur région d’origine, tant ils étaient considérés comme des traitres par leurs compatriotes.

La visite se termine par celle de l’atelier de confection.